Annetta SPINATSCH optimise votre Supply Chain.
Annetta SPINATSCH aide les entreprises dans la restructuration et la réorganisation de leurs chaînes d’approvisionnements afin qu’elles soient plus agiles et proactives. Notamment en favorisant la génération de datas et en supprimant les cloisonnements entre les collaborateurs.
Cela fait maintenant trois ans qu’Annetta SPINATSCH a créé son entreprise. Après une trentaine d’années au service des organisations logistiques et industrielles, elle s’est donc lancée pour « rendre plus simple la vie des entrepreneurs. » Basée à Chémery en Loir-et-Cher, Annetta développe la performance des entreprises et intervient dans la gestion des projets, l’optimisation des process et l’aide à la digitalisation.
Synchroniser les flux physiques et les flux informatiques pour être plus agile.
L’entrepreneuse s’adresse aux industriels sous-traitants comptant 50 à 300 collaborateurs. Elle intervient notamment auprès de la Supply Chain, sur les secteurs des achats, des approvisionnements, de la planification, de la production, du stockage, de la livraison et de la facturation. Le but étant que tous ces services fonctionnent en harmonie. Annetta complète : « L’objectif de SPINATSCH CONSULTING, c’est de faire mieux avec moins. C’est-à-dire de travailler sur la rentabilité, la rapidité et la satisfaction du client. L’idée est de regarder la chaîne d’approvisionnement et de synchroniser les flux physiques et les flux informatiques. Pour devenir plus agile et proactif, car nous sommes dans un monde qui change. J’apporte un regard extérieur, pour voir si on peut travailler autrement sur certaines choses. »
L’Industrie recrute, mais peine cependant à trouver des profils qualifiés dans de nombreuses filières. Toutefois, pour la consultante, certains recrutements peuvent être superflus, fruits d’une mauvaise organisation : « Au lieu de prendre du recul, l’entreprise peut pallier un manque d’organisation par le recrutement de nouveaux collaborateurs. La masse salariale augmente, avec les difficultés qui vont avec. Il y a alors plus de personnes à intégrer, à former et à gérer, avec un coût supplémentaire. Mais on ne traite alors pas les problèmes de fond, comme le manque de données pour prendre les décisions adéquates, ou le manque de recul pour analyser son mode de fonctionnement. Faut-il embaucher ou bien automatiser une tâche ? Lorsque l’on digitalise une tâche, nous pouvons ensuite recueillir des datas et des indicateurs. »
« Être proactif est toujours préférable au fait d’être réactif. »
Avec l’expérience, Annetta pointe également le fonctionnement parfois obsolète de certaines structures, gage d’un manque d’agilité : « Certaines entreprises pourtant normées fonctionnent encore avec du papier. Sur papier, les données sont moins disponibles, car il faut ensuite les compiler. D’autres entreprises disposent d’énormément d’indicateurs, cependant, il faut savoir aller à l’essentiel, et connaître quel indicateur critique suivre pour son activité. Et gagner ainsi en réactivité. »
Néanmoins, la performance ne peut être obtenue sans l’implication et l’anticipation la plus accrue des collaborateurs : « J’apprécie le procédé « Sales and Opérations Planning » (S&OP), qui permet de travailler sur le prévisionnel. Car être proactif est toujours préférable au fait d’être réactif. Ce sont des moyens de communication efficaces, avec du partage d’informations. Ainsi, certains services fonctionnent encore en silos, et sont compartimentés. Cette méthode de travail ne peut plus fonctionner, au même titre que le management descendant et directif. Pour que cela fonctionne, il faut donner du sens, être plus collaboratif. »
Et l’arrivée de nouveaux outils comme l’Intelligence artificielle peuvent-ils remplacer la main de l’homme dans la Supply Chain ? Concernant cette évolution numérique, la cheffe d’entreprise la voit plutôt comme un complément pour les équipes : « L’IA aidera à la prise de décision. Elle permet de traiter rapidement les datas, et de savoir où trouver des points d’amélioration. Sans toutefois remplacer l’intervention et les connaissances humaines. Car le collaborateur connaît ses collègues, ses clients, et réagit plus finement que l’IA. »
Mise en avant du savoir-faire industriel de la Région Centre-Val de Loire, réseautage entre dirigeants, aide aux recrutements.
