L’avenir sourit à MACH INDUSTRIE.

MACH INDUSTRIE, nouveau prestataire en sous-traitance de maintenance industrielle, a vu le jour à Romorantin en Loir-et-Cher. Cédric BERTRAND, son fondateur, a déjà des projets de recrutement et d’investissements pour les mois à venir.

Calme et posé, Cédric BERTRAND prend le temps de peser les mots de chacune de ses réponses. Comme dans son métier, la maintenance industrielle, l’entrepreneur se veut réfléchi et efficace.

À 49 ans, il a déjà un solide parcours. Avec son DUT de maintenance industrielle en poche, il a d’abord fait ses gammes dans les Vosges, chez le Groupe PARISOT, avant d’intégrer le groupe LACTALIS. Puis direction la Lorraine, à Commercy chez SAINT-MICHEL. « Chez SAINT-MICHEL, j’ai appris à apprendre, se souvient Cédric BERTRAND. Il y avait un respect réciproque entre la hiérarchie et les collaborateurs. Ce fut pour moi très formateur. »

Par la suite, il pose sa caisse à outils en Loir-et-Cher, à Contres, toujours chez SAINT-MICHEL, en tant que chef d’équipe. Avant de traverser la route pour travailler en face de la biscuiterie, chez l’industriel spécialiste des sushis, MARCO POLO. « Chez MARCO POLO, vous êtes sur de l’ultra-frais. Donc le camion de livraison doit partir à l’heure. J’avais 4 techniciens dans mon équipe. J’y ai appris le travail de gestionnaire de service, par exemple pour gérer les budgets ou les commandes. Puis je suis passé directeur technique, puis directeur de projet industriel. »

Au fil de ses expériences, il a affiné ses ressentis sur son quotidien : « Dans la maintenance, vous avez le préventif, le correctif et l’amélioratif. Le préventif est une nécessité même si c’est répétitif. Le correctif, c’est là où l’on apprend le plus. Même s’il y a la pression du redémarrage de la ligne à effectuer le plus rapidement possible. L’amélioratif, c’est là où l’on s’exprime le plus. »

La maintenance, un secteur porteur.

Mais le salarié aspire à une liberté professionnelle grandissante. En février 2023, Cédric BERTRAND saute le pas et créé son entreprise de sous-traitance en maintenance industrielle, MACH INDUSTRIE. Pourtant, après seulement 8 mois d’existence, les projets s’annoncent à court terme : « J’ai recruté un premier collaborateur en CDD. Il y aura peut-être un second recrutement fin 2023 ou début 2024. Et j’espère plus tard pouvoir intégrer des jeunes et les former. Avec aussi la perspective de la construction d’un local plus grand. »

Le chef d’entreprise a néanmoins été étonné par les sollicitations : « Connaissant pourtant la tension sur ce métier, j’ai quand même été surpris par la forte demande. Juste par le bouche-à-oreille, par les connaissances. Parfois, je pense aller sur un chantier pour un ou deux mois. Et finalement, j’y serai jusqu’à la fin de l’année. Je sens une inquiétude pour l’avenir de l’industrie française, sur le manque de formations. »

La volonté de travailler en local.

Aujourd’hui, MACH INDUSTRIE œuvre pour l’agro-alimentaire, la défense, le nucléaire, la cosmétique, partout où un outil de production est nécessaire. Le prestataire intervient sur l’alimentation électrique, sur les transferts industriels, sur la modification des salles blanches. Il propose également la prestation en régie, sur du préventif. Et mise sur une expertise et un accompagnement local : « Je crois en la puissance industrielle française, il y a cette volonté de réussir en tant que chef d’entreprise, mais aussi d’apporter un service valorisant. Ce doit être du gagnant-gagnant. J’interviens chez mes clients en complément de leurs techniciens déjà en place. J’appuie les industries sur la région quelle que soit leur taille. Je souhaite pouvoir travailler sur la région. Il y a des gens qui peuvent vous aider, et ils sont juste à côté ! »