Engagée dans un plan de rénovation et de modernisation, la Centrale Nucléaire de Saint-Laurent-Nouan recherche régulièrement des partenaires locaux. Les adhérents du GIR ont pu découvrir les installations du site de production d’énergie le 5 décembre 2025.
Actuellement en France, le parc des réacteurs de production d’électricité en exploitation totalise 56 réacteurs à eau sous pression (REP), dits « de génération II ». Auquel il convient d’ajouter un réacteur EPR (European Pressurized Reactor) à Flamanville dans la Manche.
La construction du premier réacteur électronucléaire à usage civil débuta en 1957 à Chinon en Indre-et-Loire. En 1963, la centrale délivrait ses premiers kilowattheures…
Le réseau de production est très standardisé. En effet, les 56 réacteurs REP utilisent tous une technologie similaire. Les réacteurs sont aujourd’hui implantés sur 18 sites. Chaque centrale nucléaire est équipée de 2 à 6 réacteurs.
EDF a lancé un vaste programme de rénovation et de modernisation de ses installations, le grand carénage. Ainsi, le fournisseur d’énergie souhaite étendre le fonctionnement de ses centrales au-delà de 40 ans.
Situé près de Blois en Loir-et-Cher, le Centre Nucléaire de Production d’Électricité (CNPE) de Saint-Laurent comprend 2 réacteurs à eau pressurisée de 900 MégaWatt chacun.
Le site a été mis en service en mars 1969.
En 2021, ces derniers ont produit 9 TWh, soit 2.5% de la production nucléaire dans l’hexagone. Ainsi, la production de la centrale couvre les 2/3 des besoins en électricité de la Région Centre-Val de Loire, soit la consommation annuelle de près de 2 millions de foyers.
Le site, certifié ISO 14 001 depuis 2002, voit s’activer quotidiennement 1 250 personnes : salariés d’EDF et d’entreprises partenaires s’affairent dans 70 métiers différents. Ce qui en fait l’un des premiers employeurs industriels du territoire.
Concernant le programme du grand carénage, Saint-Laurent a entamé son cycle de modernisation depuis 2015, plan qui devrait s’achever à l’horizon 2030. Deux réacteurs de la filière Uranium naturel graphite gaz (UNGG) arrêtés entre 1990 et 1992 sont en déconstruction.
Jeudi 4 décembre 2025, 14 adhérents et invités du GIR ont pu visiter une partie des installations du complexe posé en bord de Loire. après un exposé technique très complet présenté par une charmante guide et sa collègue.
Les participants ont particulièrement apprécié les détails et précisions techniques apportés au cours de la visite.
Ils ont pu échanger leurs impressions et leurs cartes de visite au cours d’un repas organisé par le GIR à l’issue de la visite.
Visites d’entreprises innovantes, rencontres entre dirigeants locaux et régionaux, mise en avant du savoir-faire de la région Centre Val-de Loire.
