CORVAISIER intègre le GIR.

mai 13, 2024

Spécialisée en Touraine dans les secteurs aéronautique et automobile, CORVAISIER connait un développement continu et vient d’adhérer au Groupement Industriel Régional. Intégrée au Groupe GALILE, ce dernier a mis en place une formation innovante pour ses responsables de sites.

Au fil des années, CORVAISIER s’est taillé une belle réputation dans la sous-traitance aéronautique. Et un solide carnet d’adresses parmi sa clientèle, dans laquelle on retrouve DASSAULT, POTEZ, AVIAGROUP, LISI ou NIMROD. Cependant, l’industriel œuvre également pour le secteur automobile, avec des donneurs d’ordre comme PSA, HUTCHINSON ou FAURECIA.

CORVAISIER est intégré au groupe français indépendant GALILE, qui rassemble 37 PME et un millier de collaborateurs, pour un chiffre d’affaires global de 200 millions d’euros. GALILE est présent dans l’aéronautique et l’automobile donc, mais aussi dans la manutention, l’énergie et le nucléaire, la mobilité électrique, l’ingénierie, la décarbonation ou la défense.

CORVAISIER partage ses locaux avec une autre entreprise du groupe GALILE, FARMAN, expert en installation robotisée et convoyeurs.

L’usinage de pièces de grandes dimensions.

À Joué-lès-Tours en Indre-et-Loire, CORVAISIER propose des gabarits et des montages de contrôle. L’équipe conçoit également des outillages et des ensembles mécaniques, ainsi que des moules d’extrusion-soufflage. Le sous-traitant dispose d’un bureau d’études, d’un service méthodes, et l’atelier de 2 500m² renferme des machines d’usinage, dont 3 centres 5 axes allant jusqu’à 5 000 x 2 500 x 1 500. Côté contrôle, on entre aussi dans les grandes dimensions, avec notamment 2 marbres de 6 000 x 3 000 x 1 600. Les 20 salariés réalisent des outillages d’assemblage ou de tendage, des bâtis de redressage, des moules pour composites ou des moules de drapage. Certifiés ISO 9 001 et EN 9 100, les techniciens réalisent par ailleurs des pièces avionnables, comme des trains d’atterrissage ou des portes d’hélicoptères. Un savoir-faire industriel de plus en plus reconnu, comme le confesse Philippe BLANCHARD, le directeur du site jocondien (1.8 million d’euros de CA en 2022) « Nous sommes dans une phase de croissance régulière. »

De gauche à droite : Estelle PIAULET, Présidente du GIR, Stephane, chef d’équipe, et Philippe BLANCHARD, directeur de l’usine, devant un centre d’usinage grande dimension.

GALILE forme ses patrons de PME.

La holding GALILE tend vers l’Industrie 4.0 et a mis en place une formation d’un an pour une dizaine de ses cadres, futurs ou actuels dirigeants de PME. Prénommée « Les hussards bleus du Made in France », elle est proposée à l’EM Lyon Business School. Les participants suivent des modules revisités sur le management, la communication, ou la négociation. Parmi les pratiques innovantes, des séances sur la prise de parole avec le cours Florent, ou sur la stratégie avec le GIGN. L’objectif est de prendre de la hauteur sur son entreprise, et d’anticiper et de répondre plus rapidement et plus efficacement aux différentes problématiques.

En mars dernier sur BFM Business, Eric MICHOUX, Président du Groupe GALILE et Fondateur des Hussards bleus, était revenu sur la polyvalence nécessaire d’un patron de PME : « Un directeur d’une grande entreprise, avec un aréopage et des directeurs capables de parler production, finance, engineering, (…), est différent d’un directeur d’une petite entreprise, qui doit être capable de parler de tous les sujets, dans un mode stress et opérationnel permanent. »